J'ai visionné il y a deux jours le drame belge Ben X, film troublant sur le syndrome d'Asperger (forme d'autisme) et les difficultés d'intégration vécues par ceux qui en sont atteints. Ben est un adolescent qui, malgré le fait qu'il souffre de ce syndrome, poursuit tout de même ses études secondaires au sein d'une école régulière, selon les conseils du médecin. Or, le quotidien de Ben est marqué par le harcèlement et les mauvais traitements de plusieurs de ses camarades de classe. Sans défense, il se réfugie dans l'univers d'un jeu virtuel où il devient le héros Ben X combattant les forces du mal et dans lequel il peut compter sur Scarlite, une compagne de jeu qu'il idéalise et qui devient en quelque sorte sa propre conscience.
La dureté du monde dans lequel évolue Ben, soit l'univers implaccable d'une école secondaire, n'est pas sans rappeler Elephant, le chef-d'oeuvre de Gus Van Sant. Le tabou du harcèlement psychologique, sujet sensible qui est loin de toucher uniquement les autistes, est ici traité de façon sensible et inventive, entremêlant les scènes du réel et les escapades dans l'imaginaire fantastique de Ben, de sorte que l'angoisse vécu par lui est directement communiquée au spectateur. Le jeu des acteurs, particulièrement celui de Greg Timmermans dans le rôle principal, est bouleversant. À voir absolument.
La dureté du monde dans lequel évolue Ben, soit l'univers implaccable d'une école secondaire, n'est pas sans rappeler Elephant, le chef-d'oeuvre de Gus Van Sant. Le tabou du harcèlement psychologique, sujet sensible qui est loin de toucher uniquement les autistes, est ici traité de façon sensible et inventive, entremêlant les scènes du réel et les escapades dans l'imaginaire fantastique de Ben, de sorte que l'angoisse vécu par lui est directement communiquée au spectateur. Le jeu des acteurs, particulièrement celui de Greg Timmermans dans le rôle principal, est bouleversant. À voir absolument.
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